lundi 26 avril 2010

Laos, fin

Et voilà l'un des joyaux du Laos : l'ancienne capitale du royaume, Luang Prabang, nichée dans la montagne, et abritant un nombre impressionnant de temples dans ses petites ruelles. L'atmosphère brumeuse de certaines photos est en réalité due aux cultures sur brûlis : c'était la saison des incendies, et du coup la ville et ses alentours étaient envahis par la fumée.

Le Mékong, impressionnant, même à son plus bas niveau de l'année, en fin de saison sèche.


Les cantines du marché de nuit, miam-miam !

Les tuk-tuks, taxis locaux.

Un autre moyen de transport local, mais je ne l'ai pas testé celui-là.

Visite du Wat Xieng Thong, le plus beau temple du Laos, construit au 16ème siècle.


Une autre particularité de Luang Prabang, c'est le Tak Bat : l'aumône aux bonzes. Elle a lieu tous les matins, entre 6h et 6h30 : les moines novices sortent alors des temples pour aller quêter leur nourriture auprès des habitants. Ils leur présentent leur sébile (le récipient en métal qu'ils portent en bandoulière), et les laos y déposent du riz ou des fruits.


Après le Tak Bat matinal, petite traversée du Mékong, histoire d'aller voir ce qui se passe en face, dans la campagne.




Le chemin des temples ? A droite après la boucherie...





Les petits s'amusent avec un paquet de cartes qu'il s'agit de dégommer à l'aide d'une paire de tongs. Et les grands s'en tiennent à la pétanque.






Les chutes de Kuang Xi.

Et c'est là que les choses sérieuses commencent : deux jours après notre arrivée à Luang Prabang, c'était le Pi Mai. Autrement dit le Nouvel An laotien, la fête de l'eau. Règles du jeu : s'arroser, le plus possible, colorants, talc et farine autorisés...et ça dure trois jours ! Tout le monde est dans la rue, à pied ou à l'arrière des pick-up, et tout le monde est trempé, sans exception. Il est aussi recommandé d'acheter des petits oiseaux en cage (voir ci-dessus) pour les relâcher, ça porte bonheur.

Mise en place du camp de base, en général composé d'une bassine, d'un seau, ou de tout autre récipient à la contenance suffisante...et d'une arrivée d'eau.

Et c'est parti !!!




Attaque en règle devant la guest-house.


Sabaidee Pi Mai *!!!
* Joyeux Pi Mai

jeudi 22 avril 2010

Laos, suite

Après 48 heures à peine passées à Vientiane, départ vers le nord et la campagne, avec un premier arrêt à Vang Vien, cernée par l'eau et les montagnes. On s'arrête au sud de la ville, un peu à l'écart, de l'autre côté de la rivière.

Seul inconvénient : le passage du pont est payant pour les étrangers. Qu'à cela ne tienne, c'est la saison sèche, alors on remonte les pantalons et on traverse à pied !

Et aussitôt les sacs à dos posés, on a enfilé les maillots pour rejoindre les gamins dans la rivière.



Le lendemain, petit tour en moto dans la campagne, exploration de grottes et encore un peu de baignade au programme.

Sous la tente dorée, c'est Bouddha qui dort (il mesure environ 1m50, pour vous donner une idée de l'échelle).

(Non, je n'ai pas trafiqué les couleurs de la photo...)


Le sport national au Laos ? La pétanque, peuchère !

Laos, début

Des heures et des heures de bus (environ 75 en 10 jours...), mais ça se mérite un pays si calme qu'on peut y écouter pousser le riz : bienvenue au Laos !
Première étape du voyage : la capitale Vientiane. Autant dire que lorsqu'on débarque du bus en provenance d'Hanoï, on a l'impression d'arriver dans un village. Peu de piétons, peu de voitures, et pas beaucoup plus de motos. Tranquille...


Une marchande de glaces devant le Wat That Luang.



Mes compagnons de voyage (Aurélia, son frère, et ses cousins), absorbés par les fresques racontant la vie de Bouddha. A moins que ce ne soit qu'un effet secondaire de la température caniculaire ?